Quelles sont les taxes pour importer une voiture d’Italie ?

L'Italie faisant partie de l'UE, les frais liés à l'import sont plus faibles qu'ailleurs. Apprenez à les calculer.

Par Philippe Mougeot

Le marché de l’occasion italien regorge de bonnes affaires qui n’attendent que vous. En tant que pays membre de l’Union européenne, l’Italie voit ses échanges facilités avec la France. Notamment au niveau des taxes à payer qui sont réduites, mais pas totalement nulles. Voici tout ce que vous devez savoir sur les taxes pour un import italien.

Quelles sont les taxes pour importer une voiture d’Italie ?

Quelles taxes pour une voiture importée d’Italie ?

Les frais de douane depuis l’Italie

L’Italie faisant partie des pays de l’Union européenne, il n’y a absolument aucun frais de douane à régler pour l’importation d’une voiture jusqu’en France.

Depuis un pays hors UE, ceux-ci auraient été de 10 % de la valeur du véhicule.

Une bonne raison de privilégier l’import UE, en plus de la proximité qui facilite le rapatriement.

 

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Le paiement de la TVA sur une voiture importée d’Italie

Une voiture d’occasion est définie par son âge et son kilométrage. Une voiture cesse d’être neuve dès :

  • Qu’elle a plus de 6 mois de mise en circulation
  • Et qu’elle a plus de 6 000 km au compteur

Ces deux conditions doivent être réunis pour qualifier une voiture d’occasion.

 

Passage en douanes

Passage en douanes

 

Dès lors qu’une voiture est d’occasion, son import depuis un pays de l’UE ne la soumet plus au paiement de la TVA en France (à l’inverse d’un véhicule neuf qui doit s’acquitter du montant de 20 % de sa valeur).

Pour un professionnel qui aurait acheté sa voiture d’entreprise auprès d’un pro de l’automobile (capable d’émettre une facture en bonne et due forme), il est possible de récupérer la TVA payée en Italie.

 

Le malus sur une voiture importée d’Italie

L’importation d’une voiture depuis l’Italie peut donner lieu au règlement du malus écologique, même si celle-ci est d’occasion.

En effet, les voitures d’occasion importées sont soumises au malus, si elles l’étaient l’année de leur mise en circulation, mais dans des conditions différentes de celles des modèles neufs.

Par exemple, prenons une Alfa Roméo Stelvio Quadrifoglio de 2018,  dont le fabuleux V6 de 510 ch émet 222 g de CO2/km. La belle italienne était soumise à un malus de 10 500 € lors de son année de commercialisation.

 

Alfa Roméo Stelvio Quadrifoglio 2018

Alfa Roméo Stelvio Quadrifoglio 2018

 

Cependant, le malus est dégressif de 10 % par année de vie de la voiture, ce qui fait une remise de 50 % en l’espèce (5 années, de 2018 à 2023). Soit un malus qui est ramené à 5 250 €.

 

« Même avec un malus à régler, l’import Italie reste une bonne affaire. »

 

Notre Quadrifoglio échappe au malus au poids, grâce à sa mise en circulation en 2018 et à son poids plume de 1 620 kg.

Mais pour les voitures vendues neuves en 2022, et dont le poids dépasse 1 800 kg, un malus au poids est également appliqué.

Le montant du malus au poids est équivalent à 10 € par kilos au-delà de 1 800 kg.

Pour autre exemple, un Lamborghini Urus pèse 2,2 t, soit 400 kg de poids « excédent ». C’est donc un malus au poids à 4 000 € qui est à devoir.

Cependant, s’il s’agit d’un Urus commercialisé en 2022, on lui ôte 10 % (chaque année, comme le malus CO2) ce qui ramène la somme à payer à 3 600 €.

 

Lamborghini Urus 2019

Lamborghini Urus 2019

 

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