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Dans le monde des sportives, il est des opus incontournables qui savent exprimer la modernité automobile tout en puisant dans les traditions. Chez McLaren, c’est un peu une recette gagnante à chaque tour. Et la McLaren GT ne fait pas exception. Son physique fluide semble l’ancrer dans une position intemporelle, tandis que son comportement démontre bien toute l’innovation dont elle profite.
Par Philippe Mougeot
S’il est un nom qui inspire davantage le monde de la piste que l’univers de la route, c’est bien celui de McLaren. L’anglais, toujours à la pointe de la sportivité, a pour tradition de privilégier les performances et l’agrément de conduite au confort des voyages au long cours.
Il y eût bien quelques essais avec notamment une version GT de la McLaren 570, ou encore au travers de la McLaren F1 qui se voulait être une approche plus généraliste du plaisir que l’on peut ressentir sur un circuit. Quand les constructeurs se lancent dans la poésie il peut en ressortir le pire comme le meilleur. Et avec McLaren, il y a rarement de quoi être déçu.
“ La sortie d’une McLaren Gran Tourer, c’est un peu un évènement. ”
D’ailleurs la McLaren MP4-12C nous l’a bien démontré en signant avec succès le retour du constructeur sur le bitume public, 13 ans après l’arrêt de la McLaren F1, et en s’attaquant de front aux ténors du segment que sont Porsche et Ferrari.
Cette McLaren GT remplit d’ailleurs tous les offices qui lui sont demandés : belle, performante et confortable.
Ses concurrentes directes : la Ferrari GTC4 Lusso, la Bentley Continental GT ou encore l’Aston Martin DB11.
Première impression très « waouh » à la vue de la petite anglaise dont les lignes fluides et racées ne laissent pas insensibles. La silhouette typique McLaren est immédiatement reconnaissable, mais se voit tout de même sublimée par les énormes prises d’air dynamiques situées sur les ailes arrière, et par l’absence de tout autre élément qui induirait un effet de traînée (comme par exemple un aileron ou un diffuseur) grâce au soubassement de carrosserie totalement plat qui assure l’appui aérodynamique.
“ La McLaren GT se dote du châssis de la McLaren Speedtail. ”
Le dessin de cette McLaren GT est tout simplement incroyable, que le point de vue se situe depuis l’avant, ou depuis la poupe magnifique qui présente de légères vagues linéaires.
Comme toujours, cette McLaren est légère : seulement 1 530 kg grâce à l’emploi de fibres de carbone.
Son côté GT se retrouve notamment dans sa longueur de 4,68 m qui lui permet d’offrir un coffre de 420 l à l’arrière et de 150 l à l’avant. Autant dire que le constructeur ne souhaitait pas être pris à défaut sur ce plan là, notamment avec le « test du sac de golf » devenu un véritable juge de paix pour les GT les plus emblématiques.
Avec son V8 4.0 l bi-turbo hérité de la McLaren Senna, cette McLaren GT affiche un couple maximal de 630 Nm, un 0 à 100 km/h effacé en 3,2 secondes, un 0 à 200 km/h réalisé en 9 secondes (8,9 secondes pour la GTS avec 15 ch supplémentaires) et une vitesse de pointe de 326 km/h.
Des performances qui sont parmi les meilleures proposées sur le segment des GT.
Lorsque vous importez une voiture de moins de 10 ans d’âge, vous pouvez être amené à régler une partie du malus écologique initial.
C’est le cas pour la McLaren, produite de 2019 à 2023. Le calcul est assez simple à faire : il suffit de prendre le montant du malus en neuf et de lui ôter 10 % par année de circulation.
Pour un McLaren GT de 2019, ses 270 g de CO2/km correspondent à une taxe de 10 500 €. Les années en cours sont comptabilisées, cela fait donc six ans en tout. En ôtant 60 %, le malus de ce millésime 2019 correspond à 4 200 €.
Un modèle 2020 était soumis à 20 000 € de malus écologique. En l’acquérant en 2024, il ne vous reste plus que la moitié, soit 10 000 €, à régler.
En 2021, pour les mêmes émissions le malus est passé à 30 000 €. En lui ôtant les 40 % correspondant à 4 années de vie, ce malus tombe à 18 000 €.
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